lundi 13 octobre 2008

CE QUI N'ARRIVE JAMAIS QU'AU CINÉMA - 3

Eh oui ! Ce n'est pas fini, il restait bien quelques vilains clichés à dégoter dans les scénarios et les réalisations des "films des autres pays", car nous savons bien que dans le cinéma français, "il n' y a pas de ça chez nous, Madame".
Ainsi, avons-nous encore relevé :
* les draps en "L" sont très pratiques : ils cachent la poitrine de Madame, mais mettent en valeur le torse de Monsieur (sauf s'il est gras et / ou trop velu). Cette curieuse pudeur est réservée au spectateur, pas au Monsieur qui vient de s'envoyer la dame.
* en matière d'argent, les héros paient rarement (l'épicier, le taxi, le restaurant). Et même, quand ils sont très pressés, ils sortent un billet au hasard de leur portefeuille, et il n'y a jamais de monnaie à rendre.
* à propos de taxi, il suffit de lever la main pour qu'il en apparaisse un (à titre d'exemple, il y en a plus à Paris qu'à New York).
* dans les films de science-fiction, le son se propage, et les vaisseaux atteints par les tirs disparaissent dans de splendides combustions (impossible dans l'espace : ni son ni combustion),
* les policiers qui vont par deux ont toujours des caractères et des physiques diamétralement opposés : le dragueur / le père de famille, le jeune / le vieux, le blanc / le black, l'intellectuel / le combatif, etc.
* dans les films "familiaux", la mère prépare, levée avant les autres, un déjeuner pantagruélique. Malheureusement pour elle, son mari et les enfants sont toujours en retard ou pressés et n'ont pas le temps de manger ;
* dans les films "historiques", le brushing existait déjà ; de même, les dentitions sont parfaites.
* dans beaucoup de vieux films, les scènes simulées dans une voiture impliquent que le conducteur tournicote régulièrement son volant, bien que la route soit parfaitement droite, et que de toute façon, il ne la regarde même pas.
* dans les films d'arts martiaux (gentiment appelés "série B"), le héros se retrouve soudain face à un groupe de grosses brutes, et il est en nette infériorité (dans le meilleur des cas, il est accompagné d'une fille qui crie "au secours" par la fenêtre). Mais par chance, les ennemis attendent patiemment d'attaquer un à un, en dansant autour du héros de manière menaçante, jusqu'à ce que le prédécesseur se retrouve au tapis (plutôt que d'attaquer à six d'un coup).
* toute personne en plein cauchemar s'en réveille droit comme un piquet et en haletant.
* porter un gilet pare-balles vous rend invulnérable : et oui, les méchants sont trop bêtes pour viser la tête ou les jambes.
* dans les films sur la seconde Guerre Mondiale, on ne parle pas allemand: avoir l'accent suffit.
* très souvent, quand un assassin ou un Méchant rôde dans une maison, l'héroïne qui rentre ne s'aperçoit de rien et ne songe qu'à prendre sa douche ou se couler un bain.

* et nous en finirons avec cette scène récurrente à mourir, mais inusable entre mille : dans les films américains, les garçons pré-pubères jouent tous au volley ou au basket-ball ; les filles font de la danse ou décrochent le rôle principal du spectacle de fin d'année. Immanquablement, l'un des deux parents (souvent le père) s'engage à être présent mordicus au match / au spectacle, mais inévitablement, ne vient pas ou arrive trop tard. Ce qui déclenche une grande déception ou une grosse colère chez l'enfant, et une prise de conscience extraordinaire pour le parent incriminé.

LAURA 23 : le retour de Laura sans Laura

A la demande générale... Enfin bon : nous sommes proches du dénouement final (avec un suspens insoutenable), voici la suite de la suite de la continuité des aventures de Laura, qui n'apparaît que peu dans cet épisode (pour les plaintes, adressez-vous directement à la Rédaction, merci).
PAPY, après avoir changé de costume, prend les choses en mains. Il prend une couche de rechange et part voir Mme MARCELLO pour obtenir plus d'explications que Laura n'en a obtenues.
Mais cette dernière est en deuil de son chien, et d'une poule d'allure étrange qui a atterri dans sa cour... Il s'agit de MEDORA, la poule punk (voir
épisode 22), qui s'est enfuie, agacée par l'air éperdu quasi constant de celle qui l'avait pourtant adoptée.

lundi 6 octobre 2008

"suis-je enceinte ?"

Je vais de temps à autre sur YAHOO questions / réponses, pour déconner ou donner des conseils en matière sociale ou en choses de la vie. Et au moins deux fois par jour, il y a toujours une cruchette qui vient demander si elle est enceinte, vu qu'elle a "deux mois de retard", et "qu'une copine lui a dit que...", etc. (Précisons que tout le monde est anonyme et qu'on ne sait pas s'il y a un médecin à bord, donc elle risque juste d'obtenir des réponses fantaisistes ou erronées). Alors je parodie régulièrement ce curieux automatisme un rien agaçant et immature (bon, elles doivent avoir 17 ou 18 ans et un "Q.I. d'huître" comme dirait Carole) :
- Dites-moi, suis-je absinthe ? Je suis accro à cette liqueur verte qu'on a du mal à trouver... J'ai quand même dix jours de retard !
- J'ai trois semaines de retard, suis-je Hyacinthe ? (mythologie grecque : Hyacinthe mourut accidentellement et de son sang, naquit une fleur)
- j'ai un mois de retard et je rote de la bière, suis-je en pinte ? Je ne sais quoi faire, aidez-moi...

- Depuis deux mois mes cheveux ont changé de couleur... Comment savoir si-je suis en teinte ? J'ai oublié ma pilule l'Oréal...
- depuis trois mois, je suis angoissée et inquiète, et j'ai du retard. Suis-je en crainte ? Dites-moi si je dois consulter...
- Auréole sur la tête... Suis-je en Sainte ? Depuis quelques semaines, j'ai une auréole au-dessus de la tête (de toute façon, ça ne se porte pas ailleurs).

- j'ai des sillons partout, quelquefois des tâches d'encre, et un mois de retard... Suis-je empreinte ?
- je n'arrête pas de faire semblant et j'ai du retard... Suis-je en feintes ? Qui consulter ? (il y en a un qui m'a répondu "accroche-toi, et bientôt tu seras en cintre!").

- depuis que j'ai du retard, je n'arrête pas de me plaindre... Suis-je en geinte ? Dois-je voir un psy ou un gynéco ?

- j'ai des pustules et des écoulements de partout avec du retard menstruel... Suis-je en suintes ? Une copine m'a dit d'aller consulter, mais j'hésite...

- je n'ai pas eu mes règles depuis plusieurs jours et je pique... Suis-je en pointes ? (Il serait peut-être temps que je m'épile et que je consulte).
- j'ai oublié ma pilule, j'ai souvent des nausées et ce n'est pas facile quand on tient un bar. Suis-je en zinc ?
- (à la Damidot) : j'ai trois murs de retards, et je vomis souvent à cause des odeurs de peinture. Suis-je en peinte ? (il y en a un qui m'a répondu : "fais attention à ne pas rester trop près d'une source de chaleur, sinon tu vas être en cloques").

- Ca fait près de deux mois que j'attends. Je suis étalée sur une table, de drôles de gens en uniforme sont venus me couvrir de poudre, et m'ont mis une sorte de scotch qu'ils ont arraché d'un coup sec. Suis-je empreinte ?

Je vais en trouver d'autres, vous pouvez m'aider...

vendredi 3 octobre 2008

Tout s'explique !

Voilà, je comprends mieux d'où viennent ces complexes affreux qui nous gâchent la vie, à nous autres, les pauvres femmes "normales"... C'est le cinéma ! Voici 3 exemples de notre quotidien que les films (et séries TV qui ne sont pas en reste) dénaturent complètement :
- dans la vraie vie, si on se couche sans s'être démaquillée, on se réveille avec du mascara jusqu'au menton, c'est ignoble... (de tout façon, même si on s'est soigneusement démaquillé, on se lèvera avec la marque du drap sur la joue, des poches sous les yeux, l'air mal aimable... et on rampera misérablement jusqu'à la cafetière ou sous la douche...)
- quand on pleure, le maquillage (encore lui !) dégouline partout... sauf éventuellement si on met du "waterproof" mais rien n'est moins sûr... On a le nez rouge qui coule (et pas forcément de kleenex sous la main, berk !) et même si on se mouche, ça sera bruyamment et sans grâce (parce que nous, on est triste en vrai !)
- quand on vient d'accoucher, on ne se retrouve pas toute fraiche et mince en joli déshabillé avec un "bébé cadum" tout rose et déjà souriant... Non, non, sur les photos souvenirs (que nous adorons), nous sommes bouffies, hagardes, épuisées, en tee-shir XXL, avec un petit crapaud violet et hurlant dans les bras (le plus beau bébé du monde, si, si !)

Les femmes sur écran, c'est du toc ! Et ça nous pourrit la vie ! On n'était déjà pas à la hauteur de Barbie, de Cendrillon et de cette pétasse de Belle au Bois Dormant, nous voilà en plus en compèt' avec Julia Roberts ou Julie Lescaut (enfin, non, là, ça va !).
Virginie

CE QUI N'ARRIVE JAMAIS QU'AU CINÉMA - 2

Reprenons nos recherches sur ce qui n'arrive jamais qu'au cinéma, sur tous les clichés usés jusqu'à la corde... ou les situations les plus abracadabrantes. Aujourd'hui, nous pouvons constater que:
* les GRANT sont toujours extrêmement bien coiffés et bien habillés, chacun à son époque (Cary d'abord, puis Hugh),

* on peut courir au ralenti,
* les adolescents supposés n'avoir pas plus de 18 ans sont interprétés par des comédiens d'au moins 25 ans.
* quand les méchants cherchent les gentils, ou l'inverse, ils tombent complètement par hasard sur ceux qu'ils cherchaient, sortant d'un bar ou d'une épicerie, dans une ville en général deux fois plus grande que Paris ! Quel hasard...
* de l'épicerie, on sort avec un sobre sac en papier kraft, et non des sacs plastiques estampillés "CARREFOUR" ou "INTERMARCHÉ". De ce sac doit dépasser au moins un poireau et une baguette de pain à la française (dans les quartiers chics de New-York seulement).
* Quand les méchants sont retrouvés par les gentils, ils se courent après dans des rues immondes, qui finissent en général par un grillage qu'ils n'arrivent pas à grimper (le gentil) ou enjambent comme une épreuve d'athlétisme (le méchant). Ou alors, dans ce cul de sac se trouve une porte métallique, fermée pour le gentil et ouverte pour le méchant.
* si le TRÈS GRAND MÉCHANT (du style qui veut détruire la Terre ou devenir le Maître du Monde) n'a pas eu le temps d'inventer une mort à suspens pour le héros (les murs se rapprochent, le plafond descend avec des pointes métalliques, la pièce se remplit d'eau, il est attaché sur des rails et le train arrive, des robots lui courent après, etc.), et qu'il va directement tirer avec son arme sur le héros en ricanant, son sourire se fige et c'est lui qui tombe : en effet, un ami du héros ou bien l'héroïne, que l'on croyait morts ou dans le coma quelques minutes plus tôt, ressurgit miraculeusement et tire juste à temps sur le Très Grand Méchant qui, lui, meurt tout de suite (variante : il peut avoir un regain d'énergie, et tente une dernière fois de tirer sur le héros qui embrasse l'héroïne, mais rate sa cible).
* dans les "thrillers" (pour signifier "films d'horreur pour ados," plutôt que "films d'épouvante", datant des années 30 à 60), une bande de potes (les fameux qui ont 25 ans mais font tout pour en paraître 18) :
- loue une maison où un crime atroce a été commis quelques années plus tôt,
- entre dans une demeure abandonnée (si elle est abandonnée, ce n'est pas pour rien),
- se laisse enfermer dans un musée sur une civilisation mystérieuse et disparue,
Et ils en commettent, des gaffes :
- ils perdent les clefs de la voiture, ou celle-ci ne démarre plus faute d'entretien technique,
- ils se séparent en groupe de deux pour se chercher les uns les autres, ce qui est plus facile pour finir massacrés,
- ils touchent au Talisman Sacré, ce qui réveille un vieux Démon,
- s'ils entendent des bruits bizarres, ils se précipitent par curiosité pour voir ce que c'est,
Bref, les clichés règnent en maîtres et vous saurez dès le début du film quels seront les seuls survivants au final sur une quinzaine au départ (le plus beau garçon et la plus belle fille).


jeudi 2 octobre 2008

CE QUI N'ARRIVE JAMAIS QU'AU CINEMA - 1

C'est vrai : il y a énormément de choses qui se produisent - ou non - au cinéma, essentiellement étranger, parce qu'on sait bien que le cinéma français est en grande partie réaliste.
Ainsi, pouvons-nous noter :
* qu'
après une nuit d'amour, la dame se réveille souvent en chemise de nuit, et n'a pas besoin de faire un tour à la salle de bain,
* qu'au lieu de gaspiller des balles, les méchants préfèrent tuer leur ennemi récurrent en utilisant une machinerie complexe, qui comprend: des fusibles, des poulies, des gaz mortels, des lasers, un compte à rebours, ou même des requins mangeurs d'hommes, ce qui laisse (ouf) 20 bonnes minutes au captif pour s'échapper au dernier moment d'une situation pourtant inextricable ;
* dans une maison hantée, les femmes recherchent l'origine de bruits étranges en portant leurs plus beaux sous-vêtements,
* la Tour Eiffel est visible depuis toutes les fenêtres de Paris,
* le chef de la police est toujours noir,
* le maquillage peut se garder au lit, sans aucun risque de tacher les draps ;
* le père ou la mère de famille embrasse fréquemment son rejeton d'adolescent en lui disant "je t'aime" qui lui répond de la même manière, en lui disant "moi aussi je t'aime" (surtout s'ils sont coincés dans une tour en flammes, ou dans un ascenseur en panne dont le câble se défait à vue d'œil) ;
* Le système de ventilation de n'importe quel édifice est le parfait endroit pour se cacher ; là, personne ne pensera à vous trouver, et en plus vous pourrez accéder à toutes les pièces du bâtiment sans aucun problème, les canalisations étant toujours à taille humaine,
* les agents secrets se battent, se roulent dans la boue, nagent ou traversent un mur de feu, sans jamais être décoiffés. Le pli du pantalon et toujours nickel, et ils ne sont même pas essoufflés ! (Moi, je me serais déjà arrêté à la boue, pas plus...)
*
les chiens savent toujours qui est le méchant, et aboieront tout naturellement dessus (et il n' y a que le maître pour ne pas comprendre : "mais qu'est-ce qu'il y a, POUF ? Excusez-le Monsieur, habituellement il est très gentil...").
* les cuisines ne sont pas équipées de lumières au plafond. Ainsi, quand le personnage entre dans une cuisine en pleine nuit, il ouvre le frigo et utilise l'éclairage de celui-ci ;
* les dames n'ont pas de poils, et aucune ride avant environ 85 ans,
* les enfants et les adultes des comédies musicales sont systématiquement bilingues : ils parlent français, mais ne chantent qu'en anglais (sauf chez Disney).

LA SUITE DEMAIN (sans doute)

mercredi 1 octobre 2008

LAURA 22 : VOITURE EN BERNE ET INCONTINENCE

La malheureuse Laura doit sans doute changer de voiture, mais ce n'est pas ce qui la préoccupe le plus pour l'instant. Des zones obombrées (= couvertes d'ombre) demeurent sur les personnages qui l'entourent.
Elle entrevoit que Papy détient beaucoup de clefs sur tous ces mystères, mais il est parti changer sa couche.
Le poussin adopté par Laura s'appelle désormais "Médora", car c'est une poule. Par chance, elle n'aura pas assez grandi pour le dîner que veut donner Laura. Qui plus est, elle est en pleine adolescence et a opté pour une coiffure punk.


trop fière !

Chouchou, ne sois pas déçu, ne t'énerve pas... A y est, après un énorme effort intellectuel (je suis quand même un peu blonde, c'est plus dur pour moi que pour les autres !), j'ai trouvé : si on nique au la....
On aère au sol ! (Ne fais pas le difficile en disant qu'il ne faut que des prénoms... De tout façon, "Aérosol" est un prénom brésilien, assez peu connu, il est vrai, mais largement donné dans le sud est du pays).

JE SUIS DÉÇU, MAIS ALORS DÉÇU...

Je suis déçu, parce que personne n'a trouvé quoi que ce soit comme ma réponse à ma question du samedi 20 septembre : "si on nique au la, que faire avec les autres notes de musique ?". Même Isabelle n'a pas fait le moindre effort... Quant à PHIL, ou ROSHANICE, la question leur a fait autant d'effet que de trouver une mouche morte sur un appui de fenêtre.
Pitié, faites-un effort (inutile de chercher le message d'origine, cliquez sur le lien ci-dessus).
Ah ça, pour lire des roman-photos, il y a du monde, et plus c'est débile et mieux c'est ! Mais pour un peu d'imagination, un peu de créativité, faire un effort pour les autres... Il ne reste plus grand monde.
Voyons-nous et regardons-nous.

QU'EST-CE QUE C'EST ?

Ci-contre, une petite énigme non trafiquée... Eh non, ce n'est pas une mare de sang dans laquelle on vient de jeter un caillou.






A gauche, la version (trafiquée) de l'énigme du jour (rappelez-vous du kaléïdoscope [montez bien le son avant de cliquer ci-dessus] de Denise Fabre... Le samedi après-midi, quand il y avait encore une vraie télé).
Dans les deux cas, il s'agit de ma porte de chambre au soleil couchant. Pour les férus de décoration d'intérieur qui aiment les couleurs vives, ça s'appelle "rouge basque". Beaucoup moins basque au soleil couchant.




BON ANNIVERSAIRE !

Anniversaire de quoi ? De mon arrivée à SANTENAY-les-BAINS il y a pile un an ; je me rappelle même qu'il faisait bien plus chaud et plus beau qu'aujourd'hui...
Les vignerons se pressent de vendanger (enfin plutôt, de faire vendanger les autres qui se cassent le dos à 8 € : moi, même au double du tarif, je ne le ferais plus !). Cause : les températures chutent et il se remet à pleuvoir : l'année 2008 risque d'être une catastrophe
viticole.
En même temps, ils disent cela chaque année (ils sont restés très proches du tempérament des agriculteurs [quoique sont souvent plus riches] qui râlent pour l'excédent de lait ou la tomate qui ne pousse pas, les sécheresses ou les averses
diluviennes).
Donc tout va bien, nous voyons défiler les grappes par milliers. Curieusement, les caisses en plastique (il y a longtemps que les paniers en osier n'existent plus) qui transportent le raisin sont : soit rouges, soit grises, soit rouges ET grises. Pas d'autres couleurs. Maman, qui a travaillé plus de vingt ans dans le vin, n'a pas su me donner d'explications ou de significations.Ou pour le rouge, ou pour le gris, ou surtout pour la caisse bicolore (dans le sens de la largeur : moitié grise / moitié rouge). Et inutile de me dire que c'est pour faire la différence entre les cépages récoltés, ce n'est pas la bonne réponse.
Ma mère enrage car elle voit la "
vendangeuse mécanique" (sorte de grosse machine agricole très effrayante) gagner du terrain, même parmi quelques crûs réputés. Heureusement, ce n'est pas autorisé pour les grands vins. Parce que la vendangeuse mécanique, elle ramasse tout : le raisin mûr, le pas mûr, le trop mûr, des feuilles, des branches et des insectes et pourquoi pas un surmulot... Bref, cliquez sur le lien ci-dessus pour en savoir plus.
Bref ! pour le reste, je fais un bilan plutôt positif. Tout ne se règle pas en claquant des doigts, mais je le savais. Et de toute façon, comme je l'ai déjà un peu annoncé à certains d'entre vous, je serai sûrement de retour à Paris
début 2009.
Des choses se mettent en place, je n'en dis pas plus !

En photo du jour, je vous présente ma dernière copine. Elle a été attrapée et relâchée dans la nature, mais elle revient parfois (je préfère croire que c'est toujours la même et qu'elle est folle de moi). Au moins, à la différence des lézards, les sauterelles ne se noient pas.