vendredi 10 juillet 2009

En 1983, Jakie QUARTZ a dit...

"la mort d'un amour donne la vie à un autre".
Dans quelques jours, ce blog disparaîtra. Mais la mort d'un blog donnera la vie à un autre, vous saurez bientôt lequel.
Fini la vie à la campagne : Il était donc temps de se moderniser. Vos rubriques préférées (enfin, celles où il y a eu des commentaires enthousiastes) seront conservées.
rien ne se perd, rien ne se créée, tout se transforme, a dit Lavoisier. Qui était chimiste et non chanteur, comme Jakie Quartz. Elle-même plus connue au Japon sous le pseudonyme de "Seiko" (à quartz, bien sûr).

mercredi 22 avril 2009

ENFIN de VRAIES SUGGESTIONS de PRÉSENTATIONS

Bon appétit ! Après d'âpres recherches, nous sommes tombés sur de consternantes découvertes : et oui, la suggestion de présentation n'a que souvent peu de choses à voir avec la réalité. En voici sans tarder quelques preuves...
1. LA SOUPE AU GOULASCH : notons d'abord l'aspect général du produit, quasi aguichant, la photo de la soupe en "suggestion de présentation" sur l'opercule faisant office de couvercle, appétissante, et puis la réalité après le réchauffage... Quelques pâtes noyées dans une sauce tomate chimique à souhait. Les petits légumes chamarrés et et les petits morceaux de viande ont disparu, sans doute reclus sous les pâtes.
2. FILETS de HARENGS à la CRÈME : on frise presque la tromperie sur la marchandise, si on regarde de près la "suggestion de présentation", la photo est trop artificielle pour être honnête et elle sent la retouche numérique (1ère année) : ne serait-ce que les épices ajoutées, le brin de persil ou l'aspect trop luisant de la crème. La vérité, en 3ème volet, fait presque peur : on dirait une expérience en chimie.
Ce qui permet de comprendre déjà mieux : la "suggestion de présentation" suppose que vous ajoutiez de vous-même quelques ingrédients, pour améliorer l'aspect de ce que vous aurez le courage de mettre dans votre assiette. En l'occurrence, un brin de persil et des épices inidentifiables.
A bientôt pour d'autres découvertes toutes aussi alléchantes !

dimanche 15 mars 2009

mercredi 4 mars 2009

CUNÉGONDA et PALOMBE : 8 & 9

Retrouvons, après un suspens insoutenable, la suite des aventures de Palombe (Cunégonda étant partie à Limoges). Nous retrouvons, en flash-back - en images de recul, comme on dirait en français - comment Peter-Christopher et Cunégonda se sont rencontrés, alors que maintenant leur couple vascille et est au bord de la crise. Vous connaîtrez bientôt l'issue de cette histoire affreuse, et "SUGGESTIONS de PRESENTATIONS" est d'ores et déjà heureux de vous annoncer de prochaines aventures trépidantes, mais cette fois : en couleurs.

Nous étudierons, avons cela, la véritable définition d'une "suggestion de présentation", une étude sérieuse menée par nos amis allemands.

jeudi 29 janvier 2009

FACONS DE PARLER - 2

(pour ceux du fond qui ne suivent jamais, le volet 1 des "façons de parler" est ici).
Étudions aujourd'hui les façons de parler et les façons de se taire quand il faut éviter de parler au téléphone.
J'ai parfaitement notion de paraître abscons (voire abstrus) en commençant, par ces termes, notre étude de ce jour, vous comprendrez mieux quand vous saurez que je veux évoquer les messageries de téléphones portables, et d'autres services téléphoniques, qui tendent de plus en plus à vous obliger de parler, plutôt que d'appuyer sur des touches pour arriver à vos fins.
A - Quelques leçons de rappel pour ceux qui avaient un téléphone portable à l'instant où il a été créé :
1. L'ancêtre : le BI-BOP fut la première apparition de la version "téléphone dans ma poche, j'appelle et je réponds quand je veux". Vers 1992 / 1993, il était à peine plus gros qu'un appareil d'aujourd'hui, mais avec beaucoup moins d'ambitions que maintenant : il ne servait qu'à téléphoner. De plus, le réseau (un seul, France Télécom, avant de devenir Orange, était la seule société à pouvoir l'expérimenter) était limité aux grandes villes, aux pieds des poteaux, des réverbères ou des gouttières. Au tout début, on pouvait appeler sans être appelé. Ensuite, on pouvait être appelé sur des numéros bizarres, avant l'apparîtion des 06.
2. Par la suite, l'expérience étant jugée concluante (on est toujours frileux, en France, avec les nouvelles technologies, mais quand on les tient, on fonce), les premiers "vrais" téléphones portables apparaissent. Deux lignes d'écran noir et blanc, un engin fonctionnant avec de vraies piles LR4 : avantage, pas de chargeur perdu ou oublié ; inconvénient, deux packs de piles en stock, par jour, pour les plus bavards.
3. en peu de temps, la guerre des opérateurs fait rage. La technologie évolue très vite, et les tarifs aussi. Mais avant de devenir aussi un appareil-photo, un agenda, un répertoire nourri, le portable n'en demeurait pas moins téléphone. Avec un répondeur, comme les vieux téléphones, qu'on a ensuite appelé "messagerie".

B - Après ces éléments de rappel nécessaires, étudions la messagerie d'aujourd'hui :
De plus en plus, il n'est plus nécessaire d'utiliser son clavier pour décider de la marche à suivre en fonction des messages reçus (d'autant plus que le clavier tend lui-même à disparaître au profit des écrans tactiles).
Ainsi sont nés d'amusants logiciels de reconnaissance vocale. Sauf que malheureusement, la reconnaissance reste très approximative.
Ne serait-ce que concernant votre messagerie :
1. la touche 1 est égale aujourd'hui à "dites *rappeler* pour rappeler votre correspondant" (évidemment, sinon pour rappeler qui d'autre ? A noter que cela est proposé même pour les appels masqués, mais bien sûr ça ne marche pas),
2. la touche 2 est égale aujourd'hui à "dites *sauvegarder* pour sauvegarder ce message" (par chance, tout cela reste logique),
3. la touche 3 est égale aujourd'hui à "dites *supprimer* pour supprimer votre message" (et donc, surtout pas pour le sauvegarder).
Ne vous attendez pas à être entendu du premier coup, à moins d'avoir 5 barres sur 5 en indicateur de réception.

C - PRÉCAUTIONS A PRENDRE
1. N'interrogez jamais votre messagerie en pleine rue : le moindre bruit urbain peut déclencher une commande inattendue, avant même que vous ne sachiez qui vous a appelé.
2. NE TOUSSEZ JAMAIS en écoutant votre messagerie. Cela peut supprimer un message que vous souhaitiez garder, ou sauvegarder celui que vous souhaitiez effacer. Dans le meilleur des cas, vous serez obligés recommencer la procédure pour écouter le message en entier.
3. AYEZ UNE DICTION CLAIRE - le logiciel de reconnaissance vocale fonctionne essentiellement sur l'identification des consonnes.
4. De manière générale, évitez toute intrusion sonore extérieure lorsque vous écoutez votre messagerie. Ne tirez pas la chasse d'eau, éloignez vos enfants, coupez le son de la télé ou de la radio, etc.
5. Si votre messagerie vous le permet, nous vous conseillons surtout de boucher le micro de votre téléphone et de n'utiliser que le clavier pour les commandes de messagerie.

D - AUTRES PRÉCAUTIONS A PRENDRE AVEC LA RECONNAISSANCE VOCAL
De plus en plus de serveurs vocaux, néanmoins surtaxés (au hasard : la SCNF, les sociétés de taxi, et d'autres par lesquels il faut en passer par là avant de mériter une vraie personne qui vous réponde) utilise ce mécanisme rigolo. Mais l'affaire se complique, car il s'agit souvent non plus de prononcer un mot, mais plusieurs.
Prenons l'exemple d'une réservation de train ou d'une consultation d'horaire : dites "Paris", et tout va bien. Mais si vous souhaitez vous rendre à "Saint-Amand Montrond", attendez-vous à le répéter environ cinq fois (le crier dans le téléphone ne change hélas rien et n'améliore pas vos chances d'être compris). Le robot de reconnaissance a tout prévu, et vous entendrez de plus en plus souvent cette phrase qui sera bientôt célèbre : JE N'AI PAS COMPRIS VOTRE REPONSE.

Rappelons pour finir, que dans les années 90, les premiers logiciels de reconnaissance vocale étaient appelés à supplanter rapidement les claviers. Permettons-nous de supposer qu'on en est encore très loin...

samedi 24 janvier 2009

UN PEU DE PATIENCE

Nous informons nos fidèles lecteurs que nos articles sont en suspens pour l'instant. Je connais des impatients de connaître la suite des mésaventures de Cunégonda, et d'autres avides de découvrir un nouveau fleuron du cinéma français. Pour l'instant beaucoup de nos produits restent en stock dans l'arrière-boutique...
Nous récupèrerons d'ici peu les disques durs annexes nécessaires à la poursuite de "suggestions de présentations". Ainsi qu'un poste informatique approprié.

samedi 17 janvier 2009

LES MALHEURS DE CUNÉGONDA (et PALOMBE) 6 & 7

MALHEURS... 6









MALHEURS...7
Retrouvons sans tarder les héros de ce nouvel opus roman photographié. Précisons tout de suite qu'il n'est pas nécessaire, ainsi qu'une amie me l'a suggéré, d'arracher les pages d'un magazine trouvé dans votre salle d'attente favorite (médecin, coiffeur, dentiste, contrôleur fiscal) pour me prouver que les romans-photos existent encore : il suffit d'acheter "nous deux" qui sort toujours en kiosque (voir vidéo publicitaire en cliquant sur le lien souligné).
Palombe ayant découvert ce qu'elle croit être une infamie, nous revenons au couple Peter-Christopher et Cunégonda au plus fort de leur crise, celle-ci ayant annoncé à son mari qu'elle ne le suivrait pas au Liban, préférant aller chez ses parents à Limoges (avec un "s", et qui a donné "limoger" le verbe, à cause du Général Joffre). Peter-Christopher se remémore, pour passer outre son insomnie, les circonstances de leur première recontre. On y apprend aussi que le malheureux serait tombé 23 fois en trottinette (5 "t" pour un mot de 11 lettres, pas mal non ?).
La suite très bientôt.

vendredi 16 janvier 2009

UN FLEURON DU CINÉMA FRANÇAIS

Étudions aujourd'hui un film méconnu mais d'une richesse incontournable :
L'ARRIÈRE-TRAIN SIFFLERA TROIS FOIS.
Je me demande, encore maintenant, comment une telle perle du cinéma français a pu passer inaperçue depuis 1975. Il y a là un drame culturel ignoré, que bien peu de responsables politiques pourraient expliquer non sans peine. La Cinémathèque Française, elle-même, a refusé de répondre à nos questions.

Mais diantre ! S'il fallait placer Max Pécas et Jean-Marie PALLARDY dans une balance d'évaluation cinématographique, lequel l'emporterait sur l'autre ? Les américains ont bien eu leurs réalisateurs hasardeux (ne serait-ce que Ed Wood, dont la biographie a fait l'objet d'un film à grand succès), je ne vois pas pourquoi nos cinéastes français, d'une époque révolue certes, demeurent malgré tout cachés et ignorés, dans une démarche de déni quasi répréhensible.
L'ARRIÈRE-TRAIN SIFFLERA TROIS FOIS avait pourtant tout pour marquer la culture cinématographique française. Reconnaissons que le titre peut paraître inapproprié, parodiant un célèbre western... Mais c'est sans doute là la démarche de producteurs sans scrupule, prêts à tout pour remplir les salles avec de naïfs spectateurs. Toutefois, une réédition de ce film en cassette, aux grandes heures de la V.H.S., s'intitulait "Lucky Lucky et les Daltines", un titre plus ludique.
Cependant, le héros principal (joué également par le réalisateur, faute de moyens oblige) s'appelle John KEYKETT, un nom qui éclaire tout de suite sur la nature du personnage (voir ci-dessus Jean-Marie PALLARDY interprétant le sémillant John KEYKETT).
Ce héros arrive nonchalamment dans une ville sans nom, typique du Far West (les lieux du tournage ne sont pas précisés, il s'agit probablement de la Mer de Sable, en région parisienne). Il tient à transformer l'endroit en lieu de luxures, voué aux plaisirs de la fête et du sexe, mais il s'oppose à la dévote Maureen O'Lala, qui tient à préserver son village de la débauche. Il se constitue rapidement une équipe avec ses hommes de main, dont l'inénarrable Billy the Bid (en photo ci-contre).
Comme c'est un film que l'on pourrait étiqueter de "familial", c'est la compagne (à l'époque) du réalisateur qui interprète
Lucky Lucky, qui n'est pas une cow-girl solitaire qui a encore beaucoup de chemin à faire avant d'arriver la maison, mais une institutrice au caractère trempé (voir ci-contre la charmante Villeke Van Ammelrooy).
De grands moments artistiques sont à découvrir absolument dans ce pur fleuron du cinéma français oublié. John KEYKETT doit combattre, à mains nues, de terribles indiens (pour lesquels d'ailleurs, maquillage et costumes ont failli faire l'objet d'un prix spécial du public, voir photos ci-dessous).
Enfin, pour mériter son appellation de "western érotique", le film ne lésine pas sur les scènes sensuelles teintées parfois d'une pointe d'humour. Après un duel terrassant au soleil entre Lucky Lucky et John KEYKETT, nous dirons en quelque sorte que tout est bien, qui finit bien et qui ne dure pas (1h28 tout de même).








Allez, pour les gourmands de culture et de cinéma : cliquez sur ce lien pour commander l'intégrale en DVD, ou tout au moins pour vous délecter avec la bande-annonce et quelques bonus.
Nous ne manquerons pas de vous faire part de nos prochaines découvertes dans le domaine du cinéma injustement appelé "série B" ou "Z".

mercredi 14 janvier 2009

LES MALHEURS DE CUNÉGONDA (et PALOMBE) 4 & 5

LES MALHEURS..., 5ème VOLET

Retrouvons, après quelques jours de suspens, deux épisodes supplémentaires de notre nouvelle saga qui, souhaitons-le, ira cette fois jusqu'au bout, quelle qu'en soit l'issue.
Petit résumé de rattrapage pour les retardataires au fond, qui ne suivent jamais :

Nous sommes à la veille des grandes vacances d'été et des grands départs. Nous observons deux couples : Palombe et Hanz-Dieter, qui préparent leurs premières vacances ensemble avant de se marier ; Cunégonda et Peter-Christopher, déjà mariés depuis deux ans, mais qui dresse le triste bilan d'une séparation imminente, à tel point que Cunégonda préfère partir chez ses parents plutôt que de découvrir le Liban.
LES MALHEURS..., 6ème VOLET
A la veille de son départ, Palombe sort avec une amie, Luciette, avec qui elle fait une terrible découverte.
Luciette ne se doute de rien, tout à son bonheur d'avoir peut-être recontré le grand amour en la personne de celui qu'on surnomme déjà "VELCRO", si velu qu'il a été assigné par l'
Amicale des Chimpanzés de France (pour "concurrence déloyale").

mardi 13 janvier 2009

UN OUBLI ESSENTIEL...

...Et personne ne me l'a fait remarquer. C'était quand même la moindre des choses, mais heureusement il n'est pas trop tard :



Voilà, c'est fait.