samedi 1 novembre 2008

CE QU'ON NE GAGNE JAMAIS QU'AU CINÉMA

Je viens de découvrir, non sans stupeur, que "qui cachetonne beaucoup ne cartonne pas forcément". J'ai trouvé une étude très sérieuse de l'Institut Mondial de la Cinématographie qui désigne les 10 acteurs et actrices les mieux payé(e)s, mais qui ne rapportent pas autant qu'on peut le croire, aux sociétés de production.
Comme il s'agit d'une étude mondiale, vous ne serez pas surpris d'apprendre qu'ils sont tous américains. Ainsi, la moyenne est calculée en fonction des dollars rapportés pour un dollar dépensé uniquement pour le cachet de la star (toutes les autres dépenses de la production du film ne sont donc pas incluses - EXEMPLE : un cachet de 10 millions de $ / film : recettes de 60 millions de $ - taux de rapport : 6 dollars pour 1). Ne pas oublier non plus la "démesure" des productions américaines.
10ème position : Cate BLANCHETT - elle rapporte 4,97 $ pour 1 $ de cachet. Comme elle tourne peu, de sa propre volonté, elle est un peu gourmande, mais sa notoriété rapporte près de 5 fois plus qu'elle ne coûte (en dernière date : Indiana Jones IV).
9ème position : Will FERREL - taux de rapport estimé à 4,67 $ pour un dollar de cachet accordé. Ses derniers films ayant été des échecs fracassants, il coûte de moins en moins, mais rapporte aussi de moins en moins.
8ème position : Drew BARRYMORE - A force d'accepter de jouer dans des comédies où une tête d'affiche est supposée rattraper les carences du scénario, ses derniers films n'ont été que des petits ratés... ou des petits succès. Taux de rapport : 4,38 $ pour 1 dollar de cachet.
7ème position : Nicolas CAGE - L'un des "boulimiques" du cinéma américain tourne trop : les "flops" se glissent entre deux succès. Ses quatre derniers films n'ont pas eu le succès escompté. Taux de rapport à 4,17 $ pour 1 $ de cachet, mais des gros cachets.
6ème position : Jim CARREY - Après sa phase flamboyante des années 90, le début du 3ème millénaire est une très lente descente d'estime. Il rapporte encore 4,11 $ par dollar. Ses incursions dans le cinéma "d'auteur" ont été un four. Quatre tournages l'attendent en 2009 néanmoins.
5ème position : Jennifer LOPEZ - Sa cote est très variable et ne lui donne qu'un taux de rentabilité de 4,10 $ sur un.
4ème position : Cameron DIAZ - Comme ses congénères, elle tourne tout et n'importe quoi, mais plus par gentillesse que par gourmandise. Son taux de rapport n'est que de 4 dollars pour un, et les critiques commencent à la classer dans la "mauvaise tranche d'âge pour une actrice".
3ème position : Tom CRUISE - Il n'accepte au contraire que des "grosses" productions. Mais ne génère pas systématiquement de "grosses" recettes, et son taux de rapport oscille entre 3,98 et 4 $ par dollar de cachet.
2ème position : Jennifer GARNER - Elle surfe encore sur son effet de nouveauté et sur le renouvellement du "parc" des actrices américaines. Sans vraiment percevoir de cachets pharamineux, elle n'a pas non plus engrangé de recettes époustouflantes. Taux de rapport : 3,60 $ pour un dollar de cachet.
1ère position : Nicole KIDMAN - LE CLOU ! - Jusqu'à il y a peu, elle avait un taux élevé de rapport (8 $ pour 1), ce qui autentifiait son succès et le montant de ses cachets déjà élevés. Mais pour 2007 et 2008, le taux de rapport est de... Un dollar pour un dollar de cachet! Autrement dit, la belle comédienne australienne coûte autant qu'elle ne rapporte (et vice-versa). Cette absence de rentabilité risque de lui être rapidement préjudiciable.

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