mardi 8 avril 2008

VAU-L'EAU, une expression rare

Enfin une "contributrice" sur ces pauvres pages... Mais soudain, en voyant le titre, je me suis horriblement posé la question : l'orthographe est-elle bonne ? Sinon est-ce : "veau (meuh) l'eau", "vaut lot", "V.O.l'haut" ?
Virginie a tout bien, et nous la remercions. Il s'en fallait de quelques recherches : "vau-l'eau" veut dire s'effondrer, courir à sa perte (as-tu eu recours au correcteur automatique ?). "Vau" vient de "val", "vallée". Et l'eau, malgré sa symbolique de vie, a souvent eu une connotation néfaste (on s'y noie, on s'y perd, on s'y voit, etc.) dans les expressions populaires.
Voici, en compensation illustratrice, deux magnifiques photos (j'en suis l'auteur et j'ose donc m'en cirer l'appareil / photo, bien sûr). L'une est du Canal de Bourgogne, en automne, et l'autre est la Saône "vue de ma fenêtre de chambre d'hôpital", au plus fort de l'hiver, en décembre. Sur le thème de l' "ôôôô", bien sûr.

samedi 5 avril 2008

Tout va à vau-l'eau...

Et en ce moment, de l'eau, faut dire qu'il y en a !... Après le "Nicolas le jardinier" de Santenay, voici la "Eveline Dhélia" Seine et marnaise... Alors, oui, y'a des fleu-fleurs mais y' aussi un putain de temps pourri (je sais, je sais, c'est les giboulées... mais c'est quand même pénible) Seul le 1er avril et son cortège de bonnes blagues aurait pu relever le niveau de cette semaine ! Et ben RIEN, nada ! (exceptés les 2 poissons collés d'une main lourde et malhabile dans mon dos et le "oh maman, y a une vache dans le jardin !" de mon fiston-à-moi... mais entre nous, je savais que c'était même pas vrai...) J'ai passé ma journée aux aguets, déterminée à ne rien croire... en pure perte ! (trop triste !) En fin d'après-midi, miracle, je reçois un coup de fil d'une voix bégayante : "bon-bonjour, c'est Jean-Marie Dondon, du foi-foyer"... Hihi, ça y est, trop drôle, je réponds donc, goguenarde "bon-bonjour, Monsieur Dondon !"... mais non, c'était très sérieux et j'ai dû soutenir une "vraie" conversation en maitrisant un fou-rire (c'est déjà ça !)
Tout va à vau-l'eau, j'vous dis (j'adore cette expression !) Manquerait plus qu'on me dise que Oui-Oui est pédophile ! (Déjà que Martine - la chère Martine de mon enfance - devient lesbienne et cache des cadavres.. pffff...)
Vivement la semaine prochaine !

vendredi 4 avril 2008

BEURK, ENCORE DES FLEURS



La mauve fleurit, la tulipe s'épanouit... Que des pensées, et pas de souci! Nous avons en revanche des inquiétudes jardinières, car des OVNI (Objets Végétaux Non Identifiés) commencent à pointer leurs tiges, bourgeons et pétales. On attend l'épanouissement final pour savoir ce que c'est.
Ne mourons pas pour autant dans un suspens infernal. Une voisine (âgée, comme toutes nos voisines) nous a éclairés : SANTENAY est un grand village (nous venons de recevoir le bulletin municipal annuel, j'en communiquerai
bientôt l'essentiel), mais un village sans "terrain mort". C'est-à-dire que toute la surface en est occupée : aucune parcelle n'y est inutile. C'est le 1er facteur.
Second facteur, le concours annuel des maisons fleuries. Troisième facteur, vent quotidien. Résultat : ça graine à tout va, au grès du vent, et le jardinage étant une occupation saine (et salutaire), nous avons reçu des OVNI de tout le secteur.
Bref, nous sommes tout fébriles de découvrir ce qui va pousser. Promis, vous le saurez avec de prochaines photos (oui, je sais, c'est passionnant).


jeudi 3 avril 2008

le printemps progresse pas à pas...


Photo du jours, vite fait, au passage.
Je marchais ce matin tranquillement, bourgeoisement, émergeant d'un réveil très progressif... Quand soudain ? Que vis-je, à peine vaillant ? Des pétales, des couleurs... On se dit : "tiens, ce n'était pas là hier". Et pourtant, je suis là tous les jours. On ne voit pas la nature pousser, c'est navrant. Même quand on a le nez dessus.
Aujourd'hui, en plus de ces fleurs imprévues, Louis BOZON, de France Inter, nous a rendu visite ce soir, à la salle des fêtes de SANTENAY, pour le "jeu des 1000 €" (ça doit faire des siècles que ça existe...) Ma culture générale en a pris un coup, vu le niveau des questions : je n'ai même pas osé passé les sélections. Ô rage, j'ai séché sur presque tout, mais j'ai trouvé la réponse à la QUESTION FINALE (celle du super banco, où on gagne une encyclopédie et 1000 €): c'était ENSOR, peintre et graveur belge

mercredi 2 avril 2008

Virginie et Martine





Comme promis à Virginie (une amie de longue date), je n'ai pas tardé à trouver quelques exemplaires de couverture détournées de la bonne vieille série d'histoires "illustrées" : MARTINE (qui vient même de se rajeunir en D.V.D.).
Bien entendu, les titres figurant sur ces couvertures n'ont jamais existé. Inutile d'écumer les marchés aux puces, les greniers de vos sœurs ou les bouquinistes des quais de Seine pour espérer trouver l'une de ces perles rares.
C'était issu un petit site sans prétention qui permettait de "revisiter" les couvertures les plus classiques de l'intrépide (et immortelle) MARTINE, en y inventant des titres disons... Beaucoup plus actuels. Mais les éditions CASTERMAN ont fini par protester et Martine est rentrée dans les rangs (mais il reste
toujours des archives quelque part...).
Alors Virginie : pourrais-tu t'inspirer de l'un de ces faux titres pour ta première lancée ?

mardi 1 avril 2008

humeur du lundi 31 mars

Le printemps, ça s'en va et s'en revient. Bon d'accord, c'est fait de tous petits riens, mais le passage à l'horaire d'été n'a rien arrangé. Certes pardonnons-nous d'ululer à la chouette ou au hibou, oiseaux nocturnes par définition ; sans doute serons-nous plus rudes avec ces passereaux, et autres piafs in-identifiables (moineaux, pies jacassantes, tourterelles frénétiques) qui n'en finissent pas de siffloter à toute heure du jour ou de la nuit.
Ah ça, l'ambiance est printanière. Me mets-je, pour autant, à brailler "amour, amour" (première chanson du film "peau d'âne" fulgurée par une Catherine Deneuve doublée) dans ma cour ? Non, nos voisins, bien que sourds pour beaucoup, n'y survivraient pas, et cela faisant à peine un an que nous tentons de nous intégrer en ces lieux, nous nous faisons tout petits).
Le paon crie allègrement "Léon" à chaque instant (oubliant par là-même à quel point ce prénom est ringard, mille excuses pour des LEON qui me liraient fortuitement), et l'âne braie comme si c'était une obligation absolue.
Aux dernières élections nous avons conservé notre maire, et comptons bien lui exprimer par pétition toutes nos revendications. sinon, quel plaisir d'habiter la campagne, avec cette faune échauffée ?